Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Encore une ligne...
24 octobre 2011

La chute des géants - le siècle

En voyant l'énorme pavé, j'avoue avoir hésité à acheter ce livre, même si le résumé et le fait que ce soit de Ken Follet, m'avaient mis l'eau à la bouche... je ne regrette rien et espère acheter très bientôt la suite !

Qui est l'auteur ? Ken Follet
Quelle édition ? Robert Laffont

A quoi cela ressemble-t-il ? Premier tome d'une trilogie (le 1er porte sur la 1ère guerre mondiale, le 2ème sur la 2nd guerre mondiale et le 3ème sur la guerre froide), 997 pages pour un groooos pavé bien lourd à porter.

Pour qui ?

Ceux qui veulent à la fois un roman historique bien documenté et une partie romancée pour rendre le tout attrayant. Une façon de faire typique de l'auteur, que l'on retrouvait déjà dans les Pilliers de la terre.

Mon avis ?

Ce livre se lit très bien, se dévore vraiment. Comme j'ai été obligée de l'abandonner deux ou trois fois pendant la lecture (dur, dur !) je craignais de ne pas m'y retrouver dans l'histoire et les nombreux personnages mais en fait il est très facile de s'y retrouver. Car il y a effectivement énormément de personnages :

Le prologue commence en 1911 au pays de Galles, dans une famille de mineur. Nous suivons Billy, 13 ans, qui va descendre dans la mine pour la première fois. Il grandira au fil des années, vivant en parallèle d'autres personnages. L'autr nous emmène aussi bien en Russie, auprès de deux frères ouvriers qu'aux eétats-Uns dans l'entourage du président. Ce qui fait la richesse de ce livre c'est que toutes les classes sociales sont évoquées et que l'ensemble des personnages se croisent pour former une trame générale. On voit la première guerre mondiale arriver peu à peu, amenée par les personnages les plus influents et subie par les moins importants. Le livre se termine sur la fin de la première guerre mondiale et l'espour pour les personnages d'aller vers un monde meilleur.

Triste espoir quand on sait ce qui s'est ensuite passé. C'est d'ailleurs un peu le sentiment qui m'a suivi en filigranne à la lecture de ce livre : il est assez choquant de voir de quelle manière des hommes sont envoyés se faire tuer par des dirigeants incapables ou tout simplement égoïstes. Intéressant aussi de comprendre que tous sont engagés dans un engrenages duquel ils ne peuvent sortir sans dommage.

Je déplorerai toutefois des personnages quelque peu manichéens : on a des méchants méchants et des gentils gentils. Mis à part quelques uns plus en nuance (comme le comte Fitzherbert) on a droit à des héros très héroïques. C'est finalement un détail qui ne m'a pas réellement gênée. A partir du moment où l'auteur ne ménage pas ses personnages (allant jusqu'à en tuer certains) on se sent réellement concernés par l'histoire. Et puis l'auteur a évité de nous imposer de gentils anglais et de méchants allemands ce qui aurait été ridicule.

Le livre a aussi beaucoup d'intérêt par rapport à son contexte historique. Même sans parler de la guerre elle-même (qui ne sera pas évoquée de façon "horrible" à la manière des écrivains qui veulent dénoncer les horreurs de la guerre) le mode de vie de l'époque, vacillant entre modernité et ancienneté apporte beaucoup de détails sur la vie quotidienne.

En conclusion ?

Excellent livre qui se lit d'une traite malgré son épaisseur ! Vivement la suite !

Quelques extraits ?

" Voilà ce que Maud redoutait: Fitz méprisait le compromis; pour lui, L'Angleterre devait ordonner et le reste du monde obéir. L'idée que le gouvernement doive négocier d'égal à égal avec d'autres nations lui faisait horreur. Malheureusement, il n'était pas le seul à penser de la sorte....
-...L'Angleterre est une puissance mondiale. Une femme ne comprend pas forcement ces questions.... "

" La plupart des femmes qu’Ethel connaissait travaillaient douze heures par jour et s’occupaient, en plus, des enfants et de la maison. Sous-alimentées, harrassées, logées dans des taudis et vêtues de haillons, elles trouvaient encore le courage de chanter, de rire et d’aimer leurs enfants. Chacune de ces femmes avait dix fois plus le droit de voter que n’importe quel homme. "

Passage vers la fin du livre, entre deux frères russes, Grigory et Lev (attention, c'est un peu un spoiler vis-à-vis de la vie des personnages !) :

- Ne me dis pas que tu veux retourner an Amérique ?
- Bien sûr que si ! D’ailleurs, tu ferais bien de venir avec moi.
- Mais ce n’est plus la peine. LA Russie n’est plus comme avant. Le tsar n’est plus là !
- J’aime les Etats-Unis, dit Lev. Ca te plaira à toi aussi, ça vous plaira à vous tous, surtout à Katerina.
- Mais nous sommes en train d’écrire l’histoire ici ! Nous avons inventé une nouvelle forme de gouvernement, le soviet. C’est une nouvelle Russie, un monde nouveau ! Tu ne te rends pas compte de ce que tu rates !
- C’est toi qui ne comprends pas. En Amérique, j’ai une voiture à moi. Il y a plus de nourriture qu’on ne peut en manger. J’ai tout l’alcool que je veux, toutes les cigarettes que j’ai envient de fumer. J’ai six costumes !
- A quoi ça te sert, d’avoir six costumes ? dit Grigori agacé. C’est comme d’avoir six lits. Tu ne peux pas te coucher dans plus d’un à la fois !
- Je ne vois pas les choses comme ça. "

 coup de coeur

Publicité
Publicité
Commentaires
Encore une ligne...
Publicité

blog

Archives
Encore une ligne...
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 571 528
Publicité